La France se fixe comme objectif de rénover énergétiquement 500 000 logements par an à compter de 2017, dont au moins la moitié est occupée par des ménages aux revenus modestes, visant ainsi une baisse de 15 % de la précarité énergétique d’ici 2020, conformément à l’article 3 de la loi du 17 août 2015.
Avant 2025, tous les bâtiments privés résidentiels classés F ou G au DPE doivent avoir fait l’objet d’une rénovation énergétique (article 5).
Une fois ces affirmations rappelées, il convient de se poser les bonnes questions concernant la performance énergétique.
La première concerne le rapport coût/bénéfice.
Avant d’engager toute dépense, une simulation de l’économie attendue doit être réalisée. A partir de ce résultat, il est possible de projeter la durée pour le retour sur l’investissement réalisé. Par exemple, une copropriétaire demandait l’autorisation d’installer des panneaux solaires sur la copropriété. Un simple calcul entre son investissement et son économie de consommation électrique aboutissait à une durée de plus de 25 ans pour récupérer sa dépense.
Les gains énergétiques attendus doivent se situer entre 35 et 45% d’économie. L’attribution d’aides sur ces critères est cohérente.
Voici quelques suggestions générales pour y parvenir :
- Isolation thermique : Assurez vous que l’isolation thermique de l’appartement est efficace. Cela peut inclure l’installation de double vitrage pour les fenêtres, l’isolation des murs, du toit et du sol si nécessaire.
- Changement des systèmes de chauffage : Optez pour des systèmes de chauffage plus efficaces et économes en énergie, comme une chaudière à condensation, une pompe à chaleur, ou même des radiateurs électriques à basse consommation.
- Utilisation d’énergies renouvelables : Si possible, envisagez d’installer des sources d’énergie renouvelable comme des panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques pour réduire la dépendance aux énergies fossiles.
- Régulation de la consommation d’énergie : Encouragez les occupants à adopter des comportements éco-responsables, tels que l’extinction des lumières lorsque ce n’est pas nécessaire, la réduction de la consommation d’eau chaude, etc.
- Audit énergétique : Réalisez un audit énergétique de l’appartement pour identifier les sources spécifiques de gaspillage d’énergie et les domaines où des améliorations peuvent être apportées.
- Travaux de rénovation : Si nécessaire, entreprendre des travaux de rénovation pour améliorer l’efficacité énergétique de l’appartement, comme l’installation de nouveaux matériaux isolants ou le remplacement des équipements énergivores.
- Consultation avec la copropriété : Si l’amélioration de l’efficacité énergétique nécessite des travaux au niveau de la copropriété (par exemple, isolation de la façade extérieure), engagez des discussions avec les autres propriétaires pour mettre en œuvre des solutions collectives.
- Vérification des normes : Assurez vous que toutes les installations répondent aux normes en vigueur et envisagez d’obtenir des certifications environnementales telles que BBC (Bâtiment Basse Consommation) ou HQE (Haute Qualité Environnementale) si cela est réalisable.
- Incitations financières : Explorez les différentes incitations financières disponibles pour les travaux d’amélioration de l’efficacité énergétique, telles que les subventions gouvernementales, les crédits d’impôt, ou les prêts à taux réduits.
- Suivi et entretien : Une fois les améliorations apportées, assurez vous de suivre régulièrement les performances énergétiques de l’appartement et effectuez un entretien régulier des équipements pour garantir leur bon fonctionnement à long terme.
Pour plus de renseignement vous pouvez contactez le syndic de Nice le Cabinet Salmon !